12.15.2011

IRO

Avant de fonder la marque IRO en 2004, les frères Laurent et Arik Bitton possédaient leur propre maison de disques et un groupe de rock à New York. Les designers s'évertuent depuis à enrichir d'éléments de leur parcours musical leur univers de mode minimaliste, qui pourrait être décrit comme étant "une rencontre du chic français et du style de rue new-yorkais ("Frech chic meets New York street style"). Le travail créatif des frères Bitton s'inspirent des jeunes filles et femmes ordinaires, constamment à l'affût de nouvelles tendances et aimant expérimenter la mode d'une manière unique
Ce qui est étonnant, c'est que le terme "IRO" signifie "couleur" en japonais, alors que les collections sont souvent très neutres, en l'occurrence Black & White pour cette saison 2011.


Très connue à New York, la marque IRO a connu jusqu'à présent un succès international remarquable. Les points de vente de la marque se multiplient au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie ou encore en Hollande, et est également en vente sur Net-a-Porter et  Urban Outfitters en Europe. Prisée par de nombreuses célébrités telles que Rihanna, Jessica Alba ou Kate Moss, cette dernière ayant d'ailleurs envoyé un message aux designers pour demander un Kilav, ce t-shirt troué ayant eu un énorme succès cet été.


Un beau parcours pour une marque aussi récente ! IRO nous propose d'ailleurs une collection sobre et très classe cet hiver, à laquelle il manquerait toutefois un petit manque d'originalité, notamment dans les coupes et les assortiments de tissus. Une marque à suivre de près...

Before they set up IRO in 2004, the brothers Laurent and Arik Bitton had their own music production company and rock group in New York City. The designers like to bring elements from their musical background into their minimalistic fashion, which can be described as “French chic meets New York street style”. The designers’ main source of inspiration is regular girls and women who are constantly on the lookout for new trends and enjoy experimenting with fashion in a unique way.
Though IRO means “color” in Japanese, the palette for the fall-winter 2011 collection is pretty neutral.


Well-known in its home country, IRO has gained remarkable international success. Its main foreign market is the USA and the brand has a good number of points of sales in the UK, Spain, Italy and the Netherlands. IRO is also sold online on Net-a-Porter and Urban Outfitters in Europe.
IRO is a favorite among celebrities. Rihanna and Jessica Alba are fans, and Kate Moss sent a message to the Bitton brothers to request a Kilav, a ripped T-shirt that was a massive hit this summer.

The only negative point I would like to raise about IRO, even though I appreciate their designs and the new collection, are their lack of originality. 


11.19.2011

Toscani Shoes


Aujourd'hui, j'ai été conviée à assister à l'inauguration de la première boutique tunisienne de la marque Toscani Shoes aux Berges du Lac. 

Mon verdict? 

J'ai trouvé ça très réussi ! Non seulement les chaussures sont, pour la plupart, à tomber, mais les vendeuses sont d'une gentillesse remarquable. Un beau succès pour une marque qui s'impose comme une référence sur le marché industriel de la chaussure et qui a su prendre les devants pour ouvrir sa première boutique sous son propre label. Et pas n'importe où, s'il vous plait (Toscani se trouve entre Square 5 et Oltre, rue du Lac Victoria).

Voici quelques photos de la déco que j'ai trouvé très sympa. J'ai aussi eu le temps d'esquisser un croquis d'un modèles de bottes de la marque, et je tiens à partager avec vous la vidéo de lancement que je trouve géniale !


Today, I had been invited to attend the opening of the first Toscani Shoes' store at the Berges du Lac, Tunisia.

What did I think about it?

It was a great success ! The most part of the shoes were amazing, and the saleswomen were really kind and attentive. A great success for a brand which establish itself as a reference in the industrial market of the shoe, and that has taken the initiative to open its first store under its own label. And not anywhere please (Toscani is between Square 5 and Oltre, Lake Victoria Street).

Here are some pictures of the decoration that I really liked. I also had time to sketch out a model of boots, and I had to share with you the lauch's video of the brand, which is great !










 Vous trouverez plus d'informations sur cette nouvelle marque via le site officiel http://www.toscanishoes.com/

11.06.2011

"Panorama" de Richter

Parce qu'il s'agit d'un artiste incontournable au parcours exceptionnel et dont les chefs-d’œuvre sont intemporels, Gerhard Richter ne s'impose pas seulement comme un artiste d'un génie rare, mais comme l'icône de tout un domaine. 

Jusqu'au 8 Janvier 2012, le musée Tate modern de Londres consacre à l'illustre peintre une rétrospective en l'honneur de ses 80 ans, couvrant cinq décennies de toiles majeures, allant de de ses natures mortes à ses représentations engagées (victimes du nazisme, Bande à Baader...). J'ai choisi ici un échantillon de représentations féminines, parce que c'est ce qui se conforme le plus à ma ligne de publication. Les œuvres abstraites sont de pures merveilles et sont disponibles sur le site officiel de l'artiste.

Une expérience artistique unique et inédite pour ceux qui peuvent se permettre cette excursion ! Moi, en attendant, c'est de loin que je contemple ces œuvres d'exception...


Because he's an an artist that cannot be ignored with an exceptional route and timeless masterpieces, Gerhard Richter not only stands out as an artist of a rare genius, but as the icon of a whole domain. 

Until January 8th, 2012, the Tate Modern Museum of London which dedicates him a retrospective celebrating his 80 years, covering five decades of major paintings, from his still-lives to his committed representations (victims of the Nazism, Baader Meinhof Gang...). I chose here a sample of feminine representations, because it's what what conforms most closely to my publication's line. The abstract paintings are pure marvels and are available on the official website of the artist

A unique and original artistic experiment for those who can afford this excursion! For myself, in the meantime, it's by far that I contemplate these pieces of exception ...


Woman Descending the Staircase

Woman With Sunglasses

Woman in Bathroom


Confrontation










10.30.2011

Tavi L'Enfant Prodige



Il y a quelques jours, alors que je balayais du regard les rangées de journaux de l'épicier du coin, je fut attirée par la couverture du dernier magazine L'Officiel.  Je m'approche et m'aperçois qu'il s'agit du numéro spécial 90 ans du magazine, un pavé de quelques 528 pages. La première de couverture, qui affichait traditionnellement la dernière personnalité mode de la saison, laissait place à une jeune (très jeune) fille au look quelque peu excentrique, assise sur un tabouret et un calepin à la main, près de laquelle figurait l'indication "Tavi, 15 ans, blogueuse". Ma curiosité me gagne, je prends le magazine.

Arrivée chez moi et avide d'en savoir plus sur cette étrange créature sortie de nulle part, je me réfère à la page du dossier en question et me mets à dévorer l'article. J'en fus ébahie. Inspirée. Subjuguée. A la vue des quelques photos, Tavi n'avait rien d'une ado ordinaire. Elle se teignait les cheveux en gris, portait des vêtements défiant ceux de Lady Gaga, posait avec quelques Alexander Wang et autres Karl Lagerfeld, grimaçait aux premiers rangs des défilés avec Alexa Chung et s'adonnait à l'élaboration d'un magazine de mode online, Rookie dont le nom était visiblement déjà une référence.

Ok. C'est bien beau, mais on ne sait toujours pas d'où elle vient cette petite. Tentons de reprendre l'histoire à ses débuts. D'après l'introduction, Tavi est américaine et de son Illinois natal, elle nourrit un blog qu'elle tient secret de son entourage depuis 2009 (si on fait le compte, elle a commencé à l'âge de 13 ans), un laboratoire expérimental de mode et de trouvailles créatives du monde artistique, cinématographique et littéraires issues de son esthétique. A ce jour, près de 37 000 fans viennent prendre l'air du temps sur cette pépite de mode 2.0.

Passionnée d'Internet qu'elle considère comme étant l’outil de documentation le plus puissant du monde contemporain, elle est propulsée au sommet suite à un article à son sujet paru dans le New York Times. Un tournant pour Tavi qui est alors contactée par un certain Jean-Paul Goude, lequel la cite comme étant la Diana Vreeland de demain. Elle-même parle du créateur de Grace Jones comme de bien entendu. C'est Egoïste, c'est Vanessa Paradis et Chanel, c'est la French Correction, qu'elle dit. Dotée d'une maturité incroyablement précoce, Tavi impressionne le célèbre photographe : "Quand on la voit, on a envie de la tenir par le cou et de lui parler comme à une petite fille mais quand elle vous parle, très vite on fait gaffe à ce qu'on dit, elle est très intimidante".

Et ce n'était pas tout. Cette enfant prodige travaillait sur deux projets de taille : un magazine online, ce fameux Rookie, dont le contenu serait actualisé trois fois par jour (après l'école, avant le dîner et avant de dormir) et un livre, Diary, consacré aux préoccupations féminines des adolescentes d'une manière qu'elle dit différente.

La relève semble assurée dans le monde de la mode !

Croquis : reproduction d'une des photographies de Jean-Paul Goude dans le dernier L'Officiel de la mode.


 A few days ago, while I was looking for a newspaper to buy, my eyes were enticed by the cover of the last magazine L'Officiel. When I went closer, I noticed it was a special number celebrating the 90 years of the magazine, a tome of 528 pages of which the front cover, traditionnaly posting the last fashion personnality of the season, left place to a young (very young) girl with an eccentric look, sitting on a stool and having a pad in the hand, near which there was the indication : "Tavi, 15 years old, Blogger". My curiosity gained me and I bought the magazine.

I get back home, eager to know more about this strange creature coming from nowhere. I refered to the specific page and began reading the article. I was stunned. Inspired. Subdued. There was some photos, and Tavi had nothing of a common teenager. She dyed her hair gray, was wearing clothes challenging those of Lady gaga, was posing with some personnalities like Alexander Wang and Karl Lagerfeld (even grimacing with Alexa Chung in the front rows) and was devoted to the elaboration of an online fashion magazine, Rookie.

Ok. We still don't know from where this girl is coming.  Let's try to take the story back to its beginning. Tavi is American and from her native Illinois, feeds a blog since 2009 she kept secret of her circle of friends and family (so she began at the age of 13...), an experimental laboratory of fashion and creative discoveries from the cinematographic and literary world. So far, some 37 000 fans come to her blog to discover Tavi's opinion about about the latest fashion news.

Fascinated by Internet which she's considering as being the most powerful tool of documentation of the contemporary workd, she was propelled at the summit when an article talking about her was published in the New York Times. A bend for Tavi who is then contacted by Jean-Paul Goude who says she's the Diana Vreeland of tomorrow. She even speaks about the creator of Grace Jones as a matter of course. I'is Selfish, it is Vanessa Paradis and Chanel, it's the French Correction, she says. With an incredibly precocious maturity, Tavi impresses the photographer who says that when he saw the girl, he wanted to hold her by the neck and to speak to her like a child but when she spoke to him, he was watching out of what he was saying 'cause she was very intimidating.

More over, the child prodigy was working on two big projects : an online magazine which content should be updated three times a day (after school, before diner and before sleeping) and a book, Diary, dedicated to the teenagers' feminine concerns on a pretty different way, according to her.

Succession seem assured in the fashion world !

Sketch : reproduction a Jean-Paul Goude's photography in the last L'Officiel.






10.17.2011

Moschino A Venezia


C'est sous le ciel de Venise que prend place la dernière campagne de Moschino, dont la styliste Rossela Jardini nous surprend avec brio avec une collection marin-militaire très BCBG. Une collection très masculine dont la Miss Moschino, digne d'un Corto Maltese au féminin, arbore fièrement casquettes de capitaines, spencers et blazers rehaussés d'une doublures et autres accessoires fleuris.

 Une belle manière de faire durer l'été un peu plus longtemps...


It's under the sky of Venice that takes place the last campaign of Moschino, which stylist Rossela Jardini surprises us brilliantly with a very "sailor-military" and preppy collection. A very masculine collection in which the Miss Moschino, with shades of a feminine Corto Maltese , wears with pride captains' caps, spencers and blazers heightened of linings and other flowery accessories.
A beautiful way of prolonging summer a little bit longer...



9.18.2011

Femme Fatale


"The American dream girl", voilà comment Karl Lagerfeld appelle la nouvelle égerie de Chanel. Après son succès dans Gossip Girl, Blake Lively est tout simplement devenue la it-girl du moment, celle que tout le monde s'arrache. Elue "personnalité de l'année" par le magazine Time, à l'affiche du film Green Lantern et conquête de Léonardo Dicaprio, tout semble sourire à cette petite Femme Fatale nouvelle génération.

Personnellement, pour revenir à l'échelle du petit écran, Serena Van Der Woodsen a toujours été ma préférée dans la série qu'on ne présente plus. C'est simple, ses tenues représentaient un motif suffisant pour se mettre à regarder cette série (quelle superficielle je fais). Mais trêve de de gossips, c'est de son tempérament que je tiens à parler, car Blake illustre une toute nouvelle génération de femmes fatales, celles qui sont heureuses. Je m'explique.

Avant, la femme fatale semblait toujours être entre deux crises d'angoisse / cures de désintoxication / liaisons fracassantes. La vie était dure et c'était chic. Ces tentatrices représentaient le contraire d'une figure maternelle ou responsable et sombraient souvent dans le vice et le péché au fil de leur tumultueuses aventures. Le charme, le mystère et la passion ornaient le mythe de la femme fatale. Pourtant, cette ère est révolue, car désormais, les femmes les plus belles du monde cultivent le bonheur plutôt que le drame. Elles rient, aiment, mangent (oui, oui) et ne cachent pas leur enthousiasme quand l'occasion s'en présente.

Conclusion ? Souriez :-)

"The American dream girl". This is how Karl Lagerfeld calls the new muse of Chanel. After her huge success in Gossip Girl, Blake Lively has become the it-girl of the moment, the one everyone's been raving. Named "Personality of the Year" by the Time magazine, acting in the Green Lantern's movie and living a fine romance with Leonardo DiCaprio, everything seems to smile at this little new generation's Femme Fatale.

Personally, in Gossip Girl, Serena Van Der Woodsen was from afar my favorite. Her dresses made ​​me dream and her devastating smile made ​​her a unique figure in the TV show. 'Cause yes, now we must be happy to be beautiful. Logic? Not really, no ... Let me explain.

Before, the femme fatale always seemed to be between two panic attacks / detoxification treatments / crashing romances. Life was hard and it was chic. These temptresses represented the opposite of a maternal or responsible figure and often sank into the vice and the sin. The charm, the mystery and the passion was the words describing the Femme fatale' figure. Nevertheless, this era is over, and now, the most beautiful women in the world cultivate happiness rather than drama. They laugh, love, eat (yes) and don't hide their enthusiasm when the opportunity arises.

Conclusion ? Smile :-)

9.11.2011

Arlecchino


Les bottines Arlecchino de Sergio Rossi, si magistrales que je n'ai pas pu m'empêcher d'en esquisser un croquis. La commedia dell'arte prend de la hauteur...

The Arlecchino boots by Sergio Rossi, so magisterial I had to draw a sketch of it. The commedia dell'arte is getting high, high...





9.06.2011

Hello September


Les vacances sont déjà finies. On range nos bikinis et nos crèmes solaires avec une pointe d'amertume et de nostalgie, nous rappelant tous les bons moments passés en bord de mer... Bon. Je n'ai pas commencé à faire mon shopping de rentrée, mais voici un aperçu des nouvelles tendances qui, je l'espère, vous consoleront en cette période où l'on doit reconsidérer l'existence de notre réveil...

Cet automne-hiver, beaucoup de tendances nous interpellent : du black & white aux motifs amérindiens (et les imprimés plumes) (une pointe bohème qui nous rappellerait presque les vacances), une touche garçon manqué pour beaucoup de boyfriend style (ça, j'adore), le retour en beauté du smoking, le style rétro à la Brigitte Bardot qui revient sur tous les podiums, la cape sous toutes ses formes, le ROUGE et le jaune moutarde pour mettre en relief notre bronzage encore chaud, la jupe crayon, les pois, les manteaux et pantalons oversize, et depuis un bon moment déjà, les superpositions. De tout. Vous vous êtes perdus?

Voilà de quoi rafraîchir sa garde-robe avant d'attaquer une année qui s'annonce bien riche en évènements, du moins du côté de la Tunisie. Oui, beaucoup de rebondissements à venir, mais c'est pas pour autant qu'il faut en négliger l'essentiel : ce qui nous fait plaisir. A vos paniers ! Moi je vais griffonner quelques croquis...


The holidays are already finished. It's time to tidy up our bikinis and our solar lotions with bitterness and nostalgia, reminding all the last good moments by the sea... Well. I didn't begin to make my shopping of comeback, but here's an outline of the new trendstendencies which, I hope for it, will console you in this period when we have to reconsider the existence of our alarm clock...

This autumn and winter, many tendencies call us: Black & White or Amerindian motives (and printed matters feathers) (a bohemian headland which would almost remind us the holidays), a tomboy touch for a boyfriend style (I like that), the return of the tuxedo, the Brigitte Bardot's retro style  in all the podiums, the cape under all its forms, the RED and the mustard yellow to accentuate our still warm bronzing suntan, the skirt pencil, peas, oversize coats and pants , and for quite a while already, superposition. Of everything. You got lost?

Here is of what to refresh our wardrobe before beginning a year which looks very rich in events, at least in my country, Tunisia. Yes, many new developments to come, but it doesn't necessarily mean that we have to neglect the main part: doing what pleases us. Ladies, bags! Meanwhile, I'm gonna scrawl some sketches...






9.04.2011

Cape ou pas cape?


Une résonance 70's, une mise en valeur des classiques, une interprétation maitrisée du prince de Galles... Stefano Pilati, pour YSL, nous livre une œuvre célébrant l'élégance parisienne pour cette collection automne-hiver 2011-2012. Déjà adoptée par de nombreux créateurs, la cape - ou gabardine - revient sur nos épaules et s'impose comme indispensable cette saison. Plus longue chez Dior, plus street-chic chez Chanel ou mêlant un jeu de matière chez YSL ou Alexander Wang, la cape nous plonge dans l'imaginaire d'Alexandre Dumas avec beaucoup d'allure et de classe. 

Facile à dompter? C'est à voir. Ce qui est sûr, c'est que cette pièce s'adapte à tous les styles et signe l'allure à tous les coups. Même si la cape fait partie de ces pièces que j'ai eu toujours eu un mal fou à arborer, je vais peut-être envisager de me lancer... 

70's resonance, a enhancement of classical, an mastered interpretation of the Prince of Wales... Stefano Pilati for YSL, gives us a work celebrating the parisian elegance for this fall-winter 2011-2012' collection. Already adopted by many designers, the cape - or gabardine - comes on our shoulders and imposes itself as indispensable this season. Longer at Dior, more street-chic at Chanel, or mixing a set of material in YSL and Alexander Wang, the cape takes us into the imaginary of Alexandre Dumas with lots of style and class.
 
Easy to tame? We'll see. What's sure is that this piece fits all styles and signs the appearance to all the blows. Even if the cape is one of those pieces that I can't wear easily, I shall reconsider the question ...
 









8.27.2011

Simple Girl


Ambiance très country du côté de chez Guess cette saison, et c'est l'actrice américaine de Never Back Down Amber Heard qui nous en met plein la vue pour la collection Hiver 2011-2012.

Sous l'objectif averti de Ellen von Unwerth, photographe de renommée mondiale spécialisé dans les photos artistiques de charme, l'actrice nous transporte dans l'Amérique des années 50 en black and white, où elle y incarne une pin-up glamour et dévergondée. Bas résilles, talons hauts, veste en jean ou encore foulard dans des cheveux, rien ne manque au tableau.

Cette campagne, qui a des allures de vieux western, est centrée sur l'aventure de la belle blonde avec un jeune et beau cow-boy, de leur rencontre à leur idylle. Toute une histoire que l'on nous raconte en images (à tomber) pour notre plus grand plaisir... Oui parce qu'une marque de luxe, c'est de la magie qu'elle nous vend avant tout (le côté imaginaire du branding, ce qui rend les grandes marques aussi chères en fait), et là pour le coup, je trouve ça très réussi. A se retrouver quelque part au milieu du Far West, en mode American Way of Life, ça fait rêver, même si on sait que c'est du fake... Et ça nous fait tellement rêver qu'on a envie d'y être et de s'y croire aussi, donc on court s'acheter les petites perles de la collection (si on peut se le permettre, évidemment). C'est comme ça que ça marche, mais même victimes d'un complot capitaliste diabolique, par une force sombre et mystérieuse, aucune fille ne se plaindra d'avoir été manipulée, hein? 

Oh, et je vous ai déniché la vidéo de la campagne avec en bande son le titre Simple Girl de Dale Earnhardt Jr. Jr... une petite merveille !


Country atmosphere for the new collection of Guess, and it is the American actress Amber Heard which dazzles us for Winter 2011-2012.

It is a trip back in time that offers to us the American brand. Under the camera of Ellen von Unwerth, world-renowned photographer specializing in erotic feminity, the actress takes us into an America during the 50's, all in black and white, where she incarnates a glamorous and wanton pin-up . Fishnet stockings, high heels, denim jacket or scarf in the hair, nothing is missing.

The campaign, which looks like a old western, focuses on the history of the blonde with a handsome young
cowboy, from their meeting to their romance. A story we're told in imagesfor our greatest pleasure, because a luxury brand sells foremost magic (the imaginary part of the branding, which makes brands so expensive actually) and I think this one is a great success. We can find yourself in the middle of the Far West, living the American way of life and it's just an amazing feeling, even if we know it's all fake... Actually this makes us dream so much we want to be her, and we go to buy the best pieces of the collection. Yeah, this is how it works, but even if we're victims of a capitalism plot, because of a dark and mysterious force, any girl <ould complain about having been manipulated, eh?   

Oh, and I've found you the video of the campaign, whose music is the song Simple Girl by Dale Earnhardt Jr. Jr... amazing !















8.23.2011

So America



Les USA. Trois lettres qui en disent long...

S'il est vrai que j'éprouve un mélange de fascination et d'admiration pour cette société américaine haute en couleurs, moi les États-Unis, ça m'intrigue. Et New York en particulier, la ville où tous les rêves se réalisent, dit-on, et où style et beauté règnent à chaque coin de rue, quelle qu'en soit la forme...

Les photos de look de rue (ou street shooting, pour les initiés) parlent d'ailleurs d'elles-mêmes. La mode n'est pas seulement réservée aux personnes qui en ont les moyens, et un vêtement vintage à quelques dollars pièces a toujours un tombé parfait sur celui ou celle qui se l'approprie. Mais c'est surtout cette culture, ce savoir-vivre à part entière qui ne se trouve qu'outre-atlantique et où l'art est partout où l'on souhaite le trouver, qui m'inspire autant.

Si ce sont des actions aussi banales qu'un footing matinal à Central Park ou une virée shopping sur la Cinquième Avenue (des courses aux poignets et un Starbuck's coffee à la main, accessoirement) qui nous laisse admiratifs devant la vie si palpitante de toute New-yorkaise qui se respecte, rares sont ceux qui se penchent sur le revers de la médaille... Ces dernières, hyper-actives en toutes circonstances (et ce conformément au mode de vie américain dans lequel le culte de la perfection est solidement ancré) adoptent inconditionnellement avec un style impeccable... Mais à quel prix?


The US. Two letters that speak for themselves ...

It's not because I feel a mix of fascination and admiration for this highly colorful american society, but the US intriguies me. And especially New York, the city where all dreams come true, they say, and where style and beauty reign at every street corner
in any form whatsoever...

Street shooting pictures also speak for themselves. Fashion is not just limited to those who can afford it, and a vintage apparel costing just a few dollars has always a perfect fall on the person who appropriates it. But it's mostly all this culture, these good manners only found overseas and where art is everywhere you wanna find it, that inspires me so much.

If there are some moments so mundane as a morning jog in Central Park or a shopping spree on Fifth Avenue (shopping bags on the wrists and a Starbuck's coffee in the hand) giving the impression that all New-yorker's life is so exciting, a few people look at the other side of the coin... If they are hyper-active at all times in accordance with the American way of life in which the cult of perfection is firmly established, it's always with a perfect style ... But at what cost?
 




Sketch : A personal creation
Pictures : Kate Moss by Craig McDean and Victor'n'Rolf's campaign


8.05.2011

Garance, you're so shallow !

Tout commença un beau matin de juillet 2007 alors que je surfais sur le Net, scrutant les derniers blogs mode, lorsque je tombai sur un article qui captiva mon attention : celui du récit d'un séjour à Sydney par une sorte de stylish globetrotter qui, en plus de couvrir une Fashion Week assez mouvementée, partageait également ses propres clichés de looks de rue. Cette blogueuse hors du commun, c'est Garance Doré.

Armée d'un sens de l'humour à toute épreuve et de photos et croquis à en couper le souffle, Garance vous est tout de suite touchante et sympathique de par cette spontanéité qui caractérise tant son écriture. J'ai probablement dû relire la totalité des articles publiés depuis la création du blog en 2005 ce jour-là, émerveillée par ses récits de voyages, de rencontres, de découvertes et ses réalisations artistiques incroyables. Fascinée par l'expérience de cette exploratrice des temps modernes, c'est à cette époque que je portai un regard plus attentif sur une pratique que je ne connaissais que peu :  le Street Shooting.

En couple avec l'incontournable Scott Schuman, alias The Sartorialist (l'un des piliers en matière de street shooting) dont je découvris le blog avec extase à la même époque, Garance ne cesse de marquer les esprits par ses clichés et illustrations. Depuis lors, je ne cesse de m'intéresser aux autres perles du blogging mode à travers le monde, dont l'inspiration qui découla de mes découvertes me poussa finalement à créer mon propre blog mode. Effet papillon?

Croquis : Reprise d'un croquis de Garance Doré commémorant le Bal Masqué donné par Vogue en 2010


It all started one morning in July 2007. Surfing on the net in search of interesting fashion blogs, I came across a captivating article : a story of a trip to Sydney by a sort of stylish globetrotter who was covering a local Fashion Week eventful, but was also sharing her own shots of street looks. This leading blogger is obviously Garance Doré.
 
Breathtaking pictures, sketches to die for and a sense of humor to any event, I have read almost all articles published since the blog in 2005 that day. Inspired you say? I was quite fascinated by what was doing that exploratory of modern times because at the time, I didn't know yet what was the Street Shooting.

In a Relationship with the inevitable Schumman Scott, aka The Sartorialist, which I discovered the blog with ecstasy at the same time, Garance is constantly remembered for his shots and illustrations. So far, I'm constantly interested in other pillars of the fashion blogging around the world, finally throwing myself to create my own blog mode. Butterfly Effect?


SketchTakeover of a sketch by Garance Doré commemorating the Masked Ball given by Vogue in 2010
Garance Doré

7.15.2011

Angela





L'un des mannequins qui m'inspire le plus est Angela Lindvall. Considérée comme la plus engagée dans son domaine, l'américaine se bat pour des associations green, soutient des causes humanitaires et s'occupe de ses deux petits garçons entre deux campagnes de pub. 

Découverte à 14 ans par l'agence IMD, c'est à 19 ans qu'elle commence à faire ses premiers pas sur des catwalks de renoms tels que Dolce & Gabbana, Jil Sander, Prada, Valentino ou encore Calvin Klein.
Nommée deux fois mannequin de l'année par Vogue, elle s'improvise aussi actrice dans quelques films dont celui de Roman Coppola, CQ, et ne cesse de surprendre.

Dans une ère où il ne suffit plus de poser mais de s'imposer, Angela fait partie de ces mannequins dont le charisme et la personnalité marque les esprits et nourrit les inspirations en beauté. Ça va sans dire, Angela est un model à suivre.

Croquis : Angela Lindvall pour L'Officiel


One of the models that inspire me the most is Angela Lindvall. Considered as the most committed of the models, the American woman is fighting for its green associations, supporting humanitarian causes and takes care of her two little boys between two advertising campaigns.

Discovered at 14 by the agency IMD, she began at 19 to take her frist steps in the most renown catwalks like those of Dolce & Gabbana, Jil Sander, Prada, Valentino and Calvin Klein. She was elected model of the year by Vogue twice, Angela is also an actress and appeared in CQ by Roman Coppola for example. 

In an era where the models havn't to only pose but impose theirselves, Angela is one of those whose charisma and personnality mark the spirits and feed the inspirations in style. It's needless to say : she's a model.

Sketch : Angela Lindvall for L'Officiel



7.06.2011

Mr Pearl


Connaissez-vous Mr Pearl ?

Mark Pullin, alias Mr Pearl, est un corsetier de renom dont le parcours ne laisse pas indifférent. Passionné d'arts et de mode, c'est avec les plus grands noms tels que Christiant Lacroix, Vivienne Westwood ou encore Thierry Mugler, que cet esprit travaille, exclusivement sur commande.

Sa plus grande singularité est sa taille, la plus fine au monde pour un homme : 46 cm. Adepte du tighlacing, ou fait de réduire volontairement sa taille par le port constant d'un corset, c'est après 11 ans qu'il obtint ce résultat spectaculaire. Cet excentrique fait en fait perdurer une mode instaurée par les dandys et les militaires au XIXe siècle, où le port du corset n'était pas exclusivement réservé aux femmes.

Bien plus qu'une icône, Mr Pearl est d'une grande influence mais a toujours préféré rester dans l'ombre des projecteurs, symbole manifeste d'une grande sagesse.

Croquis : Les plis ne sont que le signe de ma modeste technique. Ne disposant pas des crayons adéquats, j'ai beaucoup trop appuyé sur le papier pour tenter de donner de la profondeur au croquis, ce qui rend très mal au scanner.


Do you know Mr Pearl?

Mark Pullin, or Mr Pear, is a famous corset maker whose history leaves no one indifferent. Passionate about arts and fashion, it's with the biggest names such as Christiant Lacroix, Vivienne Westwood or even Thierry Mugler, that Mr Pearl works, only on command.

Its greatest singularity is its size, actually the thinnest in the world for a man : 46 cm. Adept of tighlacing, or the practice of wearing a corset to achieve extreme modifications to the figure, it's after 11 years that he obtained this spectacular result. This eccentric is, in fact, following a trend established by the dandies and the soldiers in the nineteenth century, when corsets weren't exclusively for women.

More than that an icon, Mr Pearl has a powerful influence but prefers staying in the background, acquiring all his wisdom in this respect.

Sketch : The folds are just a sign of my modest technique. Not having the appropriate pencils, I pressed the paper too much to give some depth to the sketch and the effect is not that good through the scanner.

Mark Pullin